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Comment vérifier les acquisitions des apprenants

Sans doute, l’organisation pensée de tous les éléments d’un apprentissage offre la souplesse nécessaire pour répondre aux objectifs de l’enseignant dans le respect des besoins de l’enfant. Ceci inclut la manière dont vous terminer l’apprentissage. Pour vérifier les acquisitions, il faut reprendre ce qui a été abordé lors de la séquence ou du groupe de séquences consacré à un apprentissage de manière orale ou écrite. Cette vérification permet de prendre des repères pour aménager la séquence suivante. Vous pourrez introduire dans l’application les variables que vous aurez utilisées au cours de la séquence. Et ce pour faciliter l’accès de l’enfant à la notion visée, en le plaçant dans un univers familier.

Le référentiel minimal est commun et correspond à l’acquisition souhaitée par les instructions officielles. C’est donc dans ce cadre qu’est conçue avec les enfants la trace écrite de ce qui deviendra la mémoire commune de la classe. On peut rapprocher ce référentiel de l’évaluation sommative d’un savoir dans la classe. La norme n’est donc pas le niveau d’habileté du meilleur élève. Mais bien ce qui doit être vu, étudié, transféré, acquis dans le cycle, la classe dans laquelle vous vous trouvez.

Vérifier les acquisitions minimales communes

Commençons d’abord avec l’évaluation normative. Elle recense la somme des acquisitions effectuées par l’enfant et qui correspond à une norme définie dans les Instructions officielles à revenir régulièrement afin que la norme ne glisse pas vers la réussite du “meilleur”. Et que vos exigences ne vous entraînent pas vers la déception.

Ainsi, l’acquisition minimale commune reste donc le seul élément de référence montrant que l’enfant est dans les acquisitions de son cycle. Les acquisitions supplémentaires sont tout de même évaluées. Mais en dehors du niveau de classe référent. Et ce afin de permettre à l’enfant de prendre conscience de ses compétences. En effet, on reconnaîtra les acquisitions des élèves qui auront une maîtrise supérieure aux attentes des Instructions officielles. Et de cette façon, on crée une image positive de cette réussite. Si celle-ci avait dû être la norme, on aurait créé une image négative des autres enfants par rapport à l’évaluation.

En outre, l’évaluation et la norme ne se rejoignent qu’en fin de cycle d’apprentissage pour vérifier l’acquisition minimale commune. En dehors de ce moment, l’évaluation s’effectue à partir des critères de réussite, des observables didactiques, des paramètres variables des situations proposées. Et ce afin d’entrer dans le cadre d’une évaluation formative destinée à faire progresser l’enfant dans la conscience de son cheminement. C’est-à-dire à recueillir les informations que l’enseignant s’obligera à utiliser pour infléchir sa pratique.

Enfin, parlons de l’évaluation formative qui reste le premier outil de différenciation. La prise de conscience de son niveau par l’enfant est la meilleure source de motivation car il identifie mieux l’étape suivante à atteindre. C’est bien cette visualisation d’étapes repères qui évite le découragement et la sortie d’une dynamique d’apprentissage.

Programmer le transfert

Certes, la diversité des situations des domaines d’application permet alors à l’enfant de mobiliser des compétences. Ou des notions abordées préalablement et permet à l’enseignant d’évaluer à froid les perceptions des enfants. Dès lors cette perception facilite le chemin de l’abstraction. La multiplicité des champs, permet aussi à l’enfant de prendre conscience qu’une notion n’appartient pas spécifiquement à un domaine disciplinaire. En fait, un cycle ne peut se terminer que par des situations de transfert, d’élargissement. Donc de rapprochement de l’abstraction, facteur nécessaire de l’acquisition d’un savoir et de la fixation des acquis.

En effet, la juxtaposition et l’empilement des connaissances ont aujourd’hui montré leurs limites. La reconnaissance des différentes formes d’intelligences, qu’elles soient manuelle, physique, esthétique, intellectuelle montrent à l’évidence la nécessité de mettre en place des approches différenciées permettant à tous les enfants de trouver la voie de l’apprentissage. Aborder une notion dans le cadre d’une programmation pluridisciplinaire permet de programmer en plus de la différenciation dans l’approche, le transfert dans l’une des notions utilisées.

En mettant en place une programmation qui ne soit pas fourre-tout. Et ne dénature pas les disciplines enseignées et leurs objectifs propres, qui respecte le projet des enfants. Ceux-ci trouveront au cours de leurs apprentissages l’occasion de transférer les compétences acquises dans une autre discipline. Ce transfert est aussi une manière de vérifier les acquisitions réelles de chacun.

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