Facteurs influençant notre perception du monde
Etant donné que la perception du monde est la prise de conscience des éléments de l’environnement interne ou externe, elle appelle l’action de plusieurs facteurs agissant sur l’objet perçu tout au long de son parcours jusqu’atteindre l’état de percept.
Les facteurs biologique et socioculturel
On peut distinguer 3 principaux types de facteurs influant la perception de chacun de nous, de telle sorte qu’elle soit particulière et typique à chaque individu.
Le facteur biologique a un rôle déterminant dans notre perception puisqu’il la conduit ou la délimite relativement. Il évoque la disposition biologique avec toutes ses implications, qui fait que chacun de nous soit différent des autres aux minimes détails.
Le facteur socioculturel simultané à celui biologique en a le même impact. Puisqu’il s’agit de l’hérédité : soit biologique (gènes, caractères, aspects physiques et physiologiques…) ; soit socioculturelle (culture, tradition, éducation, rites, coutumes…). On peut en déduire l’étroit rapport entre ces 2 facteurs qui sont synchroniques et complémentaires. On considère ces deux facteurs comme étant deux faces de la même monnaie. Mais il leur manque un facteur coordonnant entre eux. En dépit de cette forte liaison qui peut expliquer la différence interindividuelle de la perception, on peut évoquer l’importance du facteur désigné « coordinateur » qu’est le facteur cognitif.
Ce facteur représente la maille qui assure la synchronisation et la coordination des deux facteurs antérieurement présentés. Mais, il jouit de propriétés ou caractéristiques typiques à lui, qui l’excluent des champs biologique et socioculturel.
Importance du facteur cognitif sur notre propre perception du monde
Le facteur cognitif met en action plusieurs sous facteurs tels que l’attente du sujet de ce qu’il fait ou pense, ses ambitions, ses intérêts personnels, sa personnalité, son style de vie… Ces éléments sous-jacents, dont on ignore l’importance, puisqu’ils semblent aller de soi, relèvent du cognitif. Ils concernent les connaissances de l’individu (savoir et savoir-faire) et ses objectifs.
En effet, les connaissances et les objectifs individuels sont des éléments de distinction entre les personnes. Cette différence réside dans le choix du matériel qu’utilise le sujet pour atteindre son but. En d’autres termes, cette différence se situe au niveau de la stratégie suivie afin de dépasser les situations ; dont l’efficience se manifeste par les performances cognitives en la résolution de problèmes. Ces performances, à leur tour, dépendent de l’intérêt personnel de l’individu, de la finalité de ses connaissances ainsi que de son côté créatif.
Par conséquent, le facteur cognitif est considéré comme le protagoniste dans le processus de la perception du monde. Ayant une multitude de champs sur lesquels il agit (culture, personnalité, habitudes, caractères, intelligence, savoir-faire, connaissances, style de vie, mentalité, ambitions, rêves…). Cette partie cognitive fait intervenir une diversité d’autres facteurs interdépendants. En d’autres termes, considérant le rôle cognitif dans notre perception, on peut en conclure que c’est à ce niveau-là que la différence interindividuelle se manifeste fortement. Vus les points communs qui unissent les individus tels que la disposition anatomique ; le fait d’être un être social de nature, la raison qui fait que l’individu pense et raisonne, le privilège du langage pour la communication. Mais en réalité, ces mêmes points de rencontre entre les individus représentent également les points de divergence entre eux. Ce qui fait que personne d’entre nous ne ressemble à l’autre même les vrais jumeaux !
Pour conclure…
Comme la disposition anatomique diffère d’un individu à un autre (la différence réside au sein du chromosome). Vu le grand nombre de cellules que renferme notre organisme. Vous pouvez imaginer la différence anatomique qui fait que chacun de nous soit unique. En plus, le côté social de l’individu agit à un certain moment de manière que l’individu ne se conforme plus à la majorité. Au contraire, il tend à se différencier des autres et imposer son caractère unique. Etre maître de la situation, non plus un simple observateur qui se limite à subir. Mais il passe à l’acte.
En fait, l’appartenance au groupe représente un inconvénient au niveau individuel. Puisque les performances individuelles n’ont pas la possibilité de se manifester au sein du groupe. D’où, chacun de nous essaiera de se séparer du groupe. Et de se distinguer de toute la communauté pour que ses qualités en tant qu’être unique émergent. De même pour la raison qui fait que tout le monde pense en premier lieu à satisfaire ses besoins biologiques. Elle change de nature et devient un facteur de différenciation entre les gens. Par conséquent, même au niveau de la satisfaction, les individus n’agissent pas de la même manière. Et ce en fonction de la personnalité de chacun de nous, de ses intérêts, de ses moyens, de ses points de vue…
Enfin, le langage étant commun aux êtres humains, diffère d’une culture à une autre, d’une société à une autre. Le type de personnalité contribue dans le modelage de ce type de communication. D’où on évoque la partie créative latente en chacun de nous. Elle se manifeste différemment en fonction des conditions intrinsèques de l’individu.