Enfance

Handicapés mentaux principaux groupes et types de déficiences

En pratique, différents types de déficiences ou de handicaps posent des problèmes différents à l’enfant lui-même et à ceux qui sont chargés de le soigner et de l’éduquer. Bien que les conséquences du handicap soient toujours potentiellement sérieuses, elles ne correspondent pas nécessairement de façon directe à la gravité constatée ou au niveau du développement général de l’enfant. Il n’est donc pas inutile de passer brièvement en revue les grandes catégories de handicapés mentaux. Nous examinons le vaste groupe des enfants dont la principale difficulté est une lenteur générale d’apprentissage.

enfants Handicapés mentaux

Débiles profonds

La déviance la plus manifeste et une des premières à avoir fait l’objet de mesures spéciales consiste en un retard prononcé du développement mental. Elle complique souvent les autres handicaps et elle est compliquée par eux. Les débiles profonds dont le développement mental est si lent que leurs progrès sont inférieurs de moitié à ceux des enfants moyennement doués. Presque toujours décelés peu après leur naissance ou au plus tard avant d’atteindre l’âge scolaire. Une grande partie d’entre eux sont déficients au vrai sens du terme. C’est-à-dire que ce sont des cas véritablement pathologiques de déficience tenant à des facteurs génétiques, à des circonstances périnatales ou à des accidents. Quelques-uns ne souffrent d’aucun trouble pathologique démontrable et semblent se situer à l’extrémité d’une distribution normale des aptitudes.

Le problème est donc le suivant. Comment les élever et les éduquer de manière à leur permettre de tirer le meilleur parti de leur modeste potentiel? Il est vrai qu’une très faible proportion d’entre eux semblent si peu doués ou si perturbés sur le plan organique. Ou affectif qu’ils sont incapables d’acquérir les habitudes les plus élémentaires. De sorte qu’on ne peut en l’état actuel des choses que leur assurer avec humanité les soins voulus. Pour éviter qu’ils se fassent du tort ou qu’ils portent préjudice à autrui. Handicapés mentaux

La majorité, toutefois, peut apprendre à se munir et à s’habiller, à accéder à un certain niveau de socialisation. Voire à accomplir des tâches simples. Ils ne subviendront que rarement à tous leurs besoins. La plupart n’apprendront même pas à lire les mots les plus faciles ou à faire les calculs les plus élémentaires. Cependant, certains indices donnent à penser qu’il serait possible d’éduquer de la sorte beaucoup plus d’entre eux qu’on ne le fait actuellement.

Enfants handicapés mentaux souffrant du syndrome de Down ou « mongoliens »

Avant de quitter ce groupe des débiles mentaux, il convient d’évoquer une sous-catégorie particulière dont l’importance numérique s’est accrue ces dernières années. De nombreux enfants naissent avec une anomalie chromosomique. Peu d’entre eux survivent, à l’exception de ceux que le langage populaire désigne, en raison de leur apparence, sous le nom de « mongoliens ». Le plus souvent leur mère a un âge très supérieur à la moyenne. Et le mongolien vient en dernier après plusieurs enfants normaux. Autrefois, ces enfants mouraient très tôt et dépassaient rarement l’adolescence.

En général, ils ont au moins un retard intellectuel. Quelques-uns sont des débiles ou des arriérés profonds. Ils ont souvent une meilleure santé et moins de déficiences physiques que les autres enfants retardés. Il n’est pas fréquent, par exemple, qu’ils soient épileptiques. On dispose de peu d’éléments tendant à démontrer qu’en tant que groupe ils n’ont pas le même tempérament que les autres enfants intellectuellement retardés. Handicapés mentaux

Toutefois, en raison de leur légère supériorité relative sur les plans intellectuel et relationnel, et d’une santé raisonnablement satisfaisante. Leur encadrement pose beaucoup moins de problèmes. En conséquence, ils sont proportionnellement plus nombreux à vivre dans leur foyer. Ce qui leur est profitable, car le développement social des enfants retardés vivant dans leur famille. Tend à être supérieur à celui des enfants similaires placés en milieu institutionnel. Comme les autres enfants retardés, les mongoliens ont des difficultés pour apprendre à parler. Ils peuvent montrer une certaine indifférence à la voix humaine. Et ont besoin d’une forte dose de stimulation méthodique pour apprendre à communiquer de cette manière.

Enfants autistes

Les enfants dits «autistes» constituent un autre groupe qui se distingue généralement des autres enfants retardés. Et, qui depuis peu, a attiré l’attention. Un petit nombre d’enfants, sans raison organique apparente (bien que certains aient d’autres handicaps), ne réussissent ni à communiquer ni à nouer, par les moyens habituels, des relations sociales. Les enfants normaux, par exemple, distinguent très tôt leur mère des autres adultes. Bien avant d’avoir appris à parler convenablement, montrent par divers signes qu’ils sont contents de la voir. Ils tendent à se sentir anxieux quand ils sont séparés de leur mère et aiment à être câlinés par elle.

De même, une forme usuelle et enrichissante de contact avec les autres est la rencontre des regards. Chez l’enfant d’âge préscolaire, il est normal que les activités caractéristiques de la première enfance, qui semblent purement centrées sur l’exploration du corps, la production de cris et de bruits inarticulées, etc., diminuent brusquement avec l’âge. En faisant place à des activités d’exploration des objets et de l’environnement matériel et humain. Et à des efforts de plus en plus efficaces de communication et de contact avec autrui. Handicapés mentaux

Chez certains enfants ce processus s’arrête très tôt ou ne s’enclenche pas. Le signe le plus manifeste est que ces enfants n’apprennent pas à parler convenablement ou à répondre à la parole. Ils peuvent être écholaliques et faire des inversions de pronoms, voire ne pas parler du tout. Ils ne cherchent guère à entrer en contact avec les autres par le regard. Aussi, ils ne jouent pas, comme il serait normal de le faire, de façon exploratoire et constructive, ils tendent à acquérir des comportements rituels et compulsifs ou se singularisent par d’autres anomalies du même ordre. En plus, ils peuvent sembler complètement introvertis, n’avoir aucun contact avec leur environnement et leur entourage.

les Handicapés mentaux

Parmi les handicapés mentaux, les débiles moyens

Entre des enfants comme ceux que nous venons de décrire et ceux qui ont un niveau intellectuel leur permettant de tirer profit plus ou moins facilement d’un enseignement en milieu scolaire ordinaire se situe un groupe d’enfants encore plus important. Bien que capables de progresser grâce à des programmes d’enseignement spécialement adaptés, posent du point de vue social et éducatif un problème considérable. L’enseignant ordinaire n’a pas toujours les moyens de faire face, surtout dans une classe où les élèves sont nombreux.

Pour ces enfants, des classes, des écoles ou des institutions spéciales ont été créées dans la plupart des pays d’Europe. Toutefois, il est malheureux de constater que ces mesures coupent souvent entièrement ces élèves des autres enfants. Et les éloignent parfois totalement ou partiellement de leurs parents et les privent même de tout rapport libre avec les membres de la communauté. On les appelle encore souvent « déficients mentaux », comme les débiles profonds. Handicapés mentaux

Dans près de la moitié des cas, aucun trouble physique ou physiologique démontrable ne peut être invoqué pour prouver leur infériorité intellectuelle. Beaucoup d’entre eux doivent être considérés uniquement comme des enfants qui se situent au-dessous de la moyenne. D’une façon assez proche de celle dont s’en écartent les enfants surdoués qui se situent au-dessus. Autrement dit ils sont « subnormaux » plutôt que déficients. Cette distinction, bien qu’elle puisse sembler purement sémantique, a d’importantes implications. En ce qui concerne la manière de traiter ces enfants. Le terme même de « déficience » semble impliquer un traitement médical. Alors que, dans la plupart des cas, le moyen principal d’aider ces enfants à se développer. Même quand ils souffrent d’un autre handicap, consiste à leur fournir une éducation spéciale optimiste et judicieusement adaptée.

Débiles légers

Un autre groupe numériquement important, englobant au moins 8 à 10% environ de la population scolaire. En faveur duquel peu de pays européens prennent des dispositions vraiment adéquates. Ce groupe comprend les enfants qui, sur le plan intellectuel, fonctionnent à un niveau inférieur de 15 à 40 % à la moyenne de leur âge. En termes de quotien intellectuel établi au moyen de tests individuels normalisés, ils se situent entre 65-85 ou 90. Au moins au début de leur scolarité, leur lenteur d’esprit peut n’apparaître que lorsqu’on les observe avec soin. Beaucoup d’entre eux franchissent sans être identifiés toute la période de la scolarité obligatoire. Tout en étant souvent considérés par leurs enseignants comme passifs, paresseux, léthargiques ou simplement culturellement défavorisés. Ils se développent plus lentement dans presque tous les domaines. Ils ont souvent des troubles de la parole.

Beaucoup d’entre eux ont des handicaps neurologiques, physiques ou de santé mineurs. Il arrive qu’ils apprennent à lire plus tard que la moyenne ou qu’ils n’acquièrent que les aspects les plus mécaniques de la lecture. En restant nettement en arrière pour ce qui est de la compréhension. Il leur est particulièrement difficile de résoudre les problèmes d’arithmétique. Et, dans le second degré, complètement dépassés par les aspects les plus abstraits du programme.

L’acquisition d’attitudes et d’habitudes satisfaisantes, surtout quand elles impliquent une certaine aptitude à prévoir les conséquences qui en découlent, peut être pour eux plus lente et plus difficile. A mesure qu’ils avancent dans leur scolarité, même s’ils réalisent leur potentiel apparemment limité. Leur retard par rapport aux autres enfants du même âge tend à se creuser de plus en plus. Il n’est pas rare qu’ils soient poursuivis par l’appréciation « pourrait mieux faire ». Ceci implique que seule leur paresse les empêche de progresser. Handicapés mentaux

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