Enfance

Le rôle des jeux pour soutenir la croissance d’un enfant de 6 ans

A 6 ans, la croissance générale d’un enfant suit un rythme régulier: le garçon pèse en moyenne 19,900 kg et mesure 114,4 cm; la fille 19 kg et 113 cm. Cependant, on doit bien comprendre que le corps est en train d’effectuer une lourde tâche : grandir, et pour atteindre ce but, l’enfant doit avoir une alimentation équilibrée et variée pour développer ses muscles ( c’est le rôle des jeux) , consolider son squelette, et édifier une bonne dentition.

Cependant, on doit bien comprendre que le corps est en train d’effectuer une lourde tâche : grandir, et pour atteindre ce but, l’enfant doit avoir une alimentation équilibrée et variée pour développer ses muscles ( c’est le rôle des jeux) , consolider son squelette, et édifier une bonne dentition.

enfant montre le rôle des jeux

 Les jeux et l’alimentation

Si votre enfant vous semble frêle, demandez-vous d’abord s’il a assez d’exercice. Un enfant normal de 6 ans est actif et a bon appétit. Un enfant privé d’exercice n’a pas faim. Ne centrez pas tout l’univers de votre enfant sur ses activités à l’école. Laissez-lui, en dehors des heures passées en classe, une grande liberté de mouvements et de jeu. Il y gagnera sur les deux tableaux : sur celui de l’appétit et du développement physique et sur celui du travail scolaire. Ecoutez la réponse du Docteur G. VERMEIL aux parents qui n’autorisent leur enfant à faire du vélo ou du patin à roulettes que s’il a bien travaillé à l’école : «Votre enfant ne travaillera bien à l’école que s’il a la possibilité matérielle et le temps nécessaire pour faire du vélo ou du patin à roulettes ».

Consultez également le médecin pour savoir s’il ne s’agit pas d’une mauvaise assimilation de la nourriture; s’il n’en est rien. Vérifiez que l’appétit de votre enfant n’est pas coupé au moment des repas par des grignotages antérieurs. Auquel cas, ou bien il faut supprimer les grignotages, ou bien les organiser pour y inclure les différents types d’aliments nécessaires à la ration alimentaire de l’enfant. Souvent, ces grignotages peuvent être un signe d’anxiété et l’enfant essaye de se rassurer de cette façon.

Essayez de comprendre ce qui le préoccupe: c’est de loin le plus important. Surveillez attentivement l’alimentation et la croissance de votre enfant, aidez-vous au besoin d’un bon manuel d’hygiène alimentaire.

Mais ne cherchez jamais à le « bourrer » pour le faire grossir. Beaucoup de troubles psychologiques et de complexes qui éclosent à la puberté chez la fillette ou le garçon trop gros ont leur origine dans des erreurs de diététique qui remontent à cet âge.

Nouvelles possibilités motrices

Lorsque aucune fatigue particulière due à une brusque poussée de croissance, à une maladie à ses débuts, à du surmenage physique ou psychique, ne vient s’ajouter à la fatigue de l’âge, et lorsque l’évolution motrice se poursuit normalement, un enfant de 6 ans doit être capable de réussir les épreuves suivantes des tests de GUILMAIN-OZERETZKI :

-Se tenir bien droit, pendant dix secondes, sur une jambe, sans bouger, ni sauter, ni se balancer, les yeux ouverts, l’autre jambe fléchie au niveau du genou, les cuisses serrées, le pied à plat sur le sol et les bras le long du corps;

-Parcourir une fois de chaque main avec un crayon bien taillé un labyrinthe dessiné, sans sortir plus de deux fois de ses limites;

-Les yeux ouverts, parcourir une distance de 2 mètres pas à pas sur une ligne droite, en mettant les pieds exactement l’un devant l’autre, le talon venant toucher la pointe du pied précédent et ainsi de suite sans se balancer ni quitter la ligne;

-Déposer vingt pièces de monnaie dans une boîte avec le maximum de vitesse en se servant de sa main préférée ;

-Tout en marchant à son rythme, enrouler un fil sur son index droit à partir d’une bobine tenue dans la main gauche. Même opération ensuite, mais avec enroulage sur l’index gauche et bobine dans la main droite.

Quels jeux préfère l’enfant de 6 ans ?

Ces épreuves qui apprécient l’équilibre, la latéralisation, l’adresse et la coordination montrent que, malgré le désordre extérieur de la conduite, de nouvelles qualités motrices se font jour à 6 ans.

Les progrès sont surtout perceptibles dans les jeux et occupations des enfants de cet âge: grimper aux arbres, construire des châteaux de sable, creuser des tunnels, se suspendre aux agrès pour les garçons; se déguiser, sauter à la corde, habiller et déshabiller les poupées pour les filles. La trottinette, le vélo et les jeux au ballons, le jeu de cache-cache et les cabrioles dans l’herbe, qui intéressent autant les filles que les garçons, satisfont leur besoin de grosse dépense physique tout en constituant des exercices d’équilibre et de locomotion.

Ils sont pratiqués avec enthousiasme et l’enfant de 6 ans ne sait pas les arrêter. Il en fait trop et va trop loin. Il est beaucoup moins minutieux qu’il ne l’était l’année dernière dans les travaux manuels : il n’a plus la patience et la capacité d’attention nécessaires pour colorier à l’intérieur des contours, coudre à petits points, planter régulièrement des pitons, ou recopier fidèlement un modèle.

enfants qui jouent

Attention  aux dangers !

D’une manière générale, l’enfant de 6 ans est très peu attentif à ce qu’il fait, facilement distrait, et ne perçoit pas les dangers. La perception des dangers de la rue et de la circulation routière en particulier, est inexistante chez lui. Son impulsivité, sa taille, sa vision de côté insuffisamment développée, le fait qu’il localise mal d’où viennent les bruits, qu’il distingue encore imparfaitement la droite et la gauche, et qu’il ne puisse pas enregistrer plusieurs informations à la fois.

Ceci est en raison de l’étroitesse de son champ de conscience, l’exposent aux accidents de la circulation, d’autant plus que la voiture ne lui fait pas peur puisqu’elle évoque pour lui la promenade, les sorties avec papa, le week-end à la campagne, et qu’il ne conçoit guère la réglementation.

Comment comprendre, à 6 ans, qu’en voiture avec papa on passe au feu vert des véhicules et qu’à pied avec maman on traverse au feu vert des piétons ? Aussi les parents apprendront-ils à leur enfant la prudence et les règles de sécurité en respectant eux-mêmes ces règles élémentaires car leurs enfants ne font que les imiter : ne pas traverser au feu rouge des piétons, traverser dans les passages protégés, regarder avant de s’engager sur la chaussée, ne pas passer devant l’autobus dès qu’on descend, ne pas flâner sur la route, et en sollicitant sa coopération.

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