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Les activités cognitives définition et processus

La notion « activités cognitives » a été introduite récemment en psychologie comme principe descriptif et explicatif. Elle est néanmoins puissante. La psychologie cognitive cherche à déterminer par quels mécanismes nous réalisons des activités différentes. L’objectif de cet article n’est pas de dresser la liste de toutes les activités cognitives. Mais plutôt de traiter quelques tâches auxquelles nous sommes souvent confrontés.

La perception, parmi les activités cognitives de base

La perception est un processus qui fait intervenir nos connaissances préalables pour rassembler et interpréter les stimuli que nos sens enregistrent. Les deux aspects les plus pertinents de la perception en psychologie cognitive concernent la reconnaissance de formes et l’attention. La reconnaissance de formes consiste à identifier un arrangement complexe de stimuli sensoriels; tels qu’une lettre de l’alphabet, un visage humain, ou une scène complexe. La reconnaissance de forme s’influence à la fois par le contexte et par l’expérience passée. La recherche a montré que dans l’ensemble, les performances sont moins bonnes si l’attention se partage entre deux ou plusieurs tâches. De plus, si nous portons sélectivement notre attention sur une tache. Nous nous rappelons moins bien des autres tâches qui deviennent non pertinentes. La perception semble tellement aller de soi qu’on tente d’ignorer ce processus cognitif si important.

Assurément, la perception requiert moins d’aptitudes, comparée à des taches cognitives telles que la résolution de problèmes ou la prise de décision. Pourtant même le plus sophistiqué des ordinateurs ne peut rivaliser avec un enfant de trois ans dans la capacité à percevoir les stimuli. La perception utilise les connaissances préalables afin de rassembler et d’interpréter les stimuli enregistrés par les sens. La perception associe à la fois des aspects du monde extérieur (les stimuli visuels) et votre propre monde intérieur (votre connaissance préalable). En d’autres termes, le processus de reconnaissance de formes explique la combinaison des traitements ascendants et des traitements descendants.

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L’apprentissage

Une des particularités des systèmes cognitifs est leur capacité d’apprentissage. Apprendre est une fonction essentielle, sinon la seule qui soit vraiment indispensable à l’adaptation à l’environnement. Toutes les activités intellectuelles de base fournissent au système des occasions d’apprendre en mémorisant. La mémorisation peut porter sur les résultats de l’activité intellectuelle. Elle peut aussi porter sur les méthodes utilisées. Si une méthode pour comparer deux objets s’est révélée efficace, alors on peut la mémoriser pour réutiliser la même méthode pour d’autres comparaisons. Toutefois, au moins dans certains cas, il n’est pas exclu qu’il n’y ait pas de mémorisation du résultat. Mais l’application à nouveau de la même méthode qui refournit le même résultat.

La métacognition

Le terme utilisé dans les écrits pour désigner la connaissance sur sa propre connaissance. La capacité de penser et de réfléchir sur comment on doit réagir devant un problème ou une tâche est la métacognition. Flavell décrit la métacognition comme étant la connaissance qu’a une personne de ses propres processus cognitifs. Ainsi que de leurs produits ou de tout ce qui s’y rapporte. Il affirme que le concept de métacognition inclut aussi l’évaluation, la régulation et l’organisation de ces processus.

Noël (1991) constate que la définition qu’attribue Flavell à la métacognition est trop large. Et qu’elle crée par conséquent de nombreuses confusions. Elle propose alors la définition suivante. La métacognition est un processus mental dont l’objet est soit une activité cognitive, soit un ensemble d’activités cognitives que le sujet vient d’effectuer ou est en train d’effectuer, soit un produit mental de ces activités cognitives. La métacognition peut aboutir à un jugement (habituellement non exprimé) sur la qualité des activités mentales en question ou de leur produit et éventuellement à une décision de modifier l’activité cognitive, son produit ou même la situation qui la suscitée.

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La résolution de problèmes, parmi les activités cognitives inéluctables

La résolution de problèmes est une activité inéluctable dans la vie de tous les jours. C’est ainsi que la plupart des professions requièrent à des degrés divers de résoudre des problèmes. Vous résolvez un problème dès lors que vous voulez atteindre un but défini. Mais en ne sachant pas au départ par quel moyen vous y parviendrez. Vous étés confrontés a un problème chaque fois que vous devez opérer un choix parmi un ensemble de situations de problèmes entre l’état initial dans lequel vous étés et l’état final dans lequel vous voulez parvenir en ignorant d’emblée le chemin optimal pour relier ses deux états.

Tout problème comporte trois caractéristiques : L’état initial, l’état final, et les obstacles. Certes, la découverte du problème – au même titre que sa résolution – est une composante cruciale dans bien des domaines d’activités professionnelles. Les enfants semblent découvrir plus spontanément des problèmes à résoudre que ne le font les adultes. Certains éducateurs affirment que notre système d’éducation formelle nous décourage à apprendre à mettre au jour les problèmes. Et à poser les questions y relatives. D’où l’observation suivante rédigée en ces termes :

Récemment un enseignant a été surpris en train de dire : « Dès, que je voudrai que vous me questionnez. Je vous en ferai part.». Un des piliers de la tradition scolaire consiste à donner des réponses bien définies, quasi concrètes. L’ennui a l’école s’installe peut-être à cause de ces réponses données par rapport à des questions qui ne sont jamais posées.

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