La dyslexie mythes courants et théories explicatives

Par définition, la dyslexie est un trouble d’apprentissage de la lecture et de l’orthographe d’origine neurologique. Il se manifeste non seulement par des difficultés à reconnaître les mots. Mais également par des faibles compétences en orthographe et en décodage chez des personnes intelligentes, indemnes de tout déficit sensoriel et de tout problème psychologique. Et qui vivent dans des milieux favorables d’un point de vue économique, social et culturel.

En effet, la dyslexie constitue l’un des sujets les plus controversés autour duquel il ne s’agit point d’unanimité scientifique. Ceci renvoie à deux raisons de natures différentes. Premièrement, une raison sémantique selon laquelle les définitions représentent soit le champ étiologique, soit le champ sémiologique, soit les deux à la fois. Deuxièmement, une raison conceptuelle ou idéologique où l’on considère la dyslexie tantôt comme un trouble neurologique. Tantôt comme un trouble spécifique de l’apprentissage de la lecture. A la lueur des définitions mentionnées, on constate que la dyslexie est d’origine neurologique et héréditaire. Elle atteint des personnes intelligentes n’ayant aucun déficit sensoriel. De même, elle n’a aucun rapport ni avec les méthodes traditionnelles d’enseignement, ni avec la bassesse des niveaux économique, social et culturel du dyslexique et de ses parents.

Mythes autour de la dyslexie

 Afin de mieux cerner ce sujet équivoque, il s’avère essentiel de présenter les principaux mythes répandus parmi les non- spécialistes. Parmi ces mythes citons:

Les Théories explicatives de la dyslexie

Certes, maintes études ont été accomplies autour de la dyslexie. Et en particulier sur le fonctionnement particulier de la structure cérébrale d’un dyslexique. Ces études ont donné naissance, au cours des années, à de nombreuses théories visant à expliquer ce phénomène. armi lesquelles citons:

La théorie du déficit du traitement temporel et la théorie cérébelleuse

En dépit de la diversité des théories explicatives de la dyslexie, celle-ci est reconnue, aujourd’hui d’une manière quasi-unanime, comme le résultat d’un trouble phonologique empêchant d’acquérir les liens graphèmes- phonèmes fondamentaux à l’apprentissage de la lecture. En d’autres mots, la dyslexie constitue une forme particulière de trouble de langage (en tant que sous-type des troubles d’apprentissage) ayant un impact négatif sur la manière du cerveau à encoder les traits phonologiques des mots. Il est vraisemblable que les problèmes de traitement phonologique qu’éprouvent les dyslexiques interfèrent de façon négative significative sur le développement de la conscience phonologique indispensable pour l’acte de lire.

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